Ce 25 juillet, le journal « Le Monde » publie une tribune de la professeure Meriem Fournier et du chercheur Bruno Clair. Elle porte sur l’apparent paradoxe entre récolte (et usage) du bois et enjeux de transition écologique.
Utiliser le bois peut aider à la transition écologique.
En effet, le bois capte le carbone gazeux qui fait partie des gaz à effets de serre, participant à la réduction de ces gaz et de leurs effets néfastes sur l’environnement. Mais il ne peux capter qu’une quantité finie de carbone. Le récolter et l’utiliser n’annule alors pas cette captation, au contraire. Même récolté et utilisé (si tant est qu’il n’est pas décomposé sous forme de papier par exemple), le bois conserve le carbone qu’il a capté sous forme solide. Dans une forêt gérée correctement, l’arbre ainsi abattu laisse place à d’autres arbres capables a leur tour d’absorber du carbone.
De plus, l’utilisation du bois est au minimum deux fois moins émettrice de carbone que celle d’autres matériaux de construction modernes, comme le ciment, le béton ou l’acier.
L’utilisation du bois n’est donc pas contraire à la transition écologique. Elle est même conseillée pour renouveler les forêts et capter plus de carbone.
Pour en savoir plus sur l’utilisation du bois dans la construction, retrouvez l’article d’EPICUREAM sur la plus haute tour en bois du monde.
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Crédit photographique : La forêt de Tronçais (Allier) LUC OLIVIER / PHOTONONSTOP / LE MONDE