Les Risques
L’investissement en parts de GFI présente des risques
- Les investissements réalisés ne préjugent pas des investissements futurs.
- L’avantage fiscal dépend de la situation individuelle de chaque investisseur et il est susceptible d’évoluer.
La cession de parts impose une contrepartie à la souscription. Toutefois, le GFI ne peut émettre de nouvelle part tant qu’une demande de rachat reste en suspens. En cas de blocage durable des demandes de cession, un marché secondaire est mis en place par la société de gestion pour confronter offres de vente et d’achat. Enfin, si le blocage persiste, la revente d’actifs permettant l’exécution de rachats en attente sera mise en place.
Le GFI, n’étant pas coté, présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. La liquidité est fonction des demandes de souscription ou d’acquisition de parts enregistrées par la société de gestion, laquelle ne garantit pas la revente des parts ni son délai de réalisation. Le GFI n’est pas doté non plus d’un fonds de remboursement. D’une façon générale, il est rappelé que l’investissement en parts de GFI doit s’envisager sur une durée longue : la durée de placement recommandée est fixée à au moins 10 ans.
Le GFI n’offre aucune garantie en capital. Même si sa responsabilité ne peut dépasser le montant de sa part dans le capital, l’investisseur est averti que son capital n’est pas garanti et peut ne pas lui être restitué ou ne l’être que partiellement. Les investisseurs ne doivent pas réaliser un investissement dans le GFI s'ils ne sont pas en mesure de supporter les conséquences d'une telle perte.
Il existe un risque de perte, lié notamment à la variation de la production en qualité, en volume et en valeur. Les forêts sont soumises aux aléas climatiques (tempêtes, gel, grêle, neige), au risque d'incendie et aux risques phytosanitaires. Les risques de perte de marché et de mévente des produits d’exploitation peuvent aussi dégrader les revenus.
Les investissements réalisés par le GFI seront soumis aux risques inhérents à la détention et à la gestion des actifs forestiers. Dans ce cadre, la performance et l’évolution du capital investi sont exposés aux risques adossés à cette classe d’actifs. Différents facteurs (liés de façon générale à l’économie de la filière : évolution du prix des bois et du marché des forêts) peuvent avoir un impact négatif sur les revenus du GFI voire la valeur des actifs détenus.
La gestion d’une forêt s’accompagne de risques naturels tels que les tempêtes, la sècheresse, le gel, les incendies et les dégâts phytosanitaires (dont les insectes et les champignons) pouvant altérer les massifs. La diversification du patrimoine, la souscription d’assurances dommages (tempête et incendie), la gestion forestière mise en œuvre (durée de révolution, choix des essences, mode de traitement sylvicole) permettent d’en limiter les conséquences.
La réduction d’impôt sur le revenu est assortie d’une durée de détention minimale des parts, sauf cas de déblocages anticipés légaux. De même le bénéfice de la réduction d’assiette pour bénéficier du régime des droits réduits de mutation à titre gratuit est adossé à une durée minimale de détention lorsque les parts sont acquises à titre onéreux. Le non-respect de ces délais est de nature à remettre en cause le bénéfice de la fiscalité appliquée et être à l’origine de pénalités.
Outre les possibles évolutions fiscales, les investisseurs potentiels sont invités à consulter leurs conseils pour s’assurer que la souscription ou l’acquisition de parts de GFI est compatible avec leur propre situation patrimoniale et fiscale.
Le GFI est un produit financier au sens du Règlement (UE) 2019/2088 portant sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (Dénommé « SFDR »). Ainsi le risque en matière de durabilité est lié à un évènement ou une situation dans le domaine environnemental, social ou de gouvernance qui, s’il survient, pourrait avoir une incidence négative importante, réelle ou potentielle, sur la valeur des actifs détenus.

